Ce matin Keiko a décidé d’aller marcher… Elle ne sait pas d’où lui est venue cette idée sordide, puisqu’elle déteste marcher. Elle trouve ça ennuyant, et pas assez sportif.
Mais peu importe. Ce matin, elle suivit son instinct et alla marcher.
Elle ne sait pas non plus où elle va, en fait elle ne sait rien du tout, comme si une tempête avait ravagé son cerveau. Elle suit le vent, ça lui arrive des fois de fermer les yeux et de continuer à marcher.
Elle suit simplement le vent et le chant des oiseaux [ Yukié fait la même chose qu’elle, la tête hors de son sac, il respire à plein nez l’air doux et frais du matin. ].
De temps en temps, Ko discute de la pluie et du beau temps avec Yukié, évidemment il répond, mais les discutions ne sont jamais très longues. Tous deux préfère le silence unique de l’aurore.
Ko et Yukié ferment tous les deux les yeux quand tout d’un coup, elle crut heurter un arbre.
Elle sourit, se sentant bête de pas avoir senti quelque chose aussi proche d’elle, qu’elle aurait pu rentrer dedans.
Mais quand elle ouvrit les yeux, elle fut surprise de découvrir que ce n’était pas un arbre, mais bel et bien un « être » vivant [ Yukié se cacha immédiatement dans son sac. ].
Elle leva la tête et constata qu’il respire comme elle [ ce qui n’est pas forcément logique quand quelque chose d’aussi absurde vous arrive et surtout vu sa corpulence ], il a deux bras et deux jambes comme elle, ils ne sont juste pas de la même taille.
Elle ne s’excusa pas et resta le fixé la bouche « B ».
Il est grand, très grand même. Il porte une armure te possède un nombre d’armes incomptable et tellement différentes !
D’un coup elle prit peur et redescendit sur terre.
Elle lui dit :
- Excusez-moi… Je ne vous avais pas vu.Il restait la regarder avec le même regard depuis déjà cinq longues minutes, mais il ne lui a pas répondu.
Il a un air j’m’enfoutisme et un peu bête je dois avouer.
Alors je me suis décalé pour pouvoir m’en aller, mais à ma grande surprise, il se décala aussi pour me bloquer le passage, et me regarde toujours aussi fixement.
Alors énervé, je le fixe aussi et lui dis :
- Quoi ?! Je me suis excusé, je n’ai pas fait exprès de vous « bousculer », et c’est plutôt moi qui ai été bousculé. Alors maintenant laissez-moi partir.
Et puis d’abord, je ne vous ai jamais vu à Seisui, qui êtes-vous et que faites-vous ici ?!Il ne parle toujours pas.
Je sais très bien que ça ne sert à rien de me mesurer à lui, alors je me suis encore décalé, mais il me suivait toujours…